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 No Matter What [PV Denny Duquette]

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MessageSujet: No Matter What [PV Denny Duquette]   No Matter What [PV Denny Duquette] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 4:48


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« I’m running back to Your promises one more time… »

Je devais être la seule habitante de tout Seattle qui aimait la pluie. Il n’y avait pas eu de soleil depuis près d’une semaine. Qu’un ciel gris à perte de vue. Et pourtant, j’étais loin de m’être lassé de l’odeur de la pluie chez moi. Ca sentait continuellement le printemps de mon enfance. Il ne manquait que mes chevaux pour que je me sente à la maison. En ce beau dimanche matin pluvieux, donc, j’avais le temps de profiter de ma matinée. La plupart des gens de mon âge, travaillant dans un hôpital et dont la garde ne commençait pas avant midi, en auraient profité pour faire la grasse matinée. Ce n’était pas mon genre. C’était dimanche et dimanche voulait nécessairement dire église pour moi. Enfant, j’allais à l’église deux à trois fois par semaine. À la confesse, une fois par deux semaines. L’église avait toujours eu cette importance cérémoniale dans ma famille. C’était probablement la seule période de la semaine où l’on me voyait endimanchée dans ma plus belle robe. J’avais beau travailler dans un milieu hospitalier, je m’étais toujours battue pour avoir mes dimanches matins. C’était mon rituel à moi et je lui accordais une importance principale. Certes, j’avais laissé tomber les robes à volant. La température peu clémente de Seattle ne m’aurait pas permis de porter une robe du genre. Il faisait frisquet – froid quand comme moi, la température la plus froide connue au cours des cinq dernières années frôlait les seize degrés Celsius. J’avais pourtant grandi en Pennsylvanie. Chez moi, il y avait de la neige en hiver, ce qui donnait un certain charme au village. Bref, pour en revenir à mon point, c’était dimanche, jour d’église et il pleuvait des cordes. Je travaillais à midi et je m’estimais chanceuse que le service ne dure qu’une heure. J’avais enfilé une paire de pantalon couleur charbon et un chandail rose pâle de coupe col roulé. Malheureusement, le tout disparu bien vite derrière mes bottes, mon manteau et mon parapluie arc-en-ciel. Le service fut comme je m’y attendais et j’enviais les chanteuses, me rappelant du temps où enfant, j’occupais la même place qu’elles. Je n’avais pas osé tenter de réintégrer une chorale. Sitôt, que le service fut terminé, je sortis de l’église. Il pleuvait encore. Comme un enfant, je m’amusais à sauter dans les flaques d’eau. L’église baptiste n’était pas très loin du Seattle et j’avais préféré marché que d’utiliser ma voiture pour parcourir les trois petits coins de rues.

En regardant l’hôpital de loin, je savais que j’étais choyée. À chaque fois que j’entrais au travail, je me considérais comme chanceuse. Avec Médecins Sans Frontière, l’ambiance était extraordinaire. C’était une petite équipe qui était tricotée très serrée. Par contre, le campement était constitué par des grandes tentes. Jamais des éléments aussi luxueux auraient pu être intégrer dans le campement. Il n’y avait pas de centre de jeux. L’important était de sauver le patient qui nous était donné. On s’y contentait de peu. Alors qu’ici… tout était à la fine pointe de la technologie. Je n’en voulais absolument pas à tout ce luxe puisqu’il m’avait sauvé la vie pendant un an entier. Au Pakistan, on n’aurait pas pu m’opérer pour la tumeur cérébrale que j’aurais et je serais morte. Mais ici, j’avais survécu au pire. J’étais encore vivante après avoir affronté le crabe. Jamais je n’aurais tenté de rire de la chance que j’avais. J’étais en avance pour mon chiffre. Un petit détour par la cafétéria après avoir enfilé mon uniforme préféré – celui qui était à l’effigie de Porcinet – s’était imposé. Sandwich à la main, j’étais monté jusqu’à l’étage de la pédiatrie après avoir poinçonné – un peu à l’avance, comme à l’habitude. Ainsi commençait la routine. Je faisais lentement le tour de chaque chambre vérifiant l’état de nos patients les plus critiques après avoir échanger les nouvelles avec l’infirmière dont je prenais la relève. Il y avait toujours tant de chose à faire. Il fallait s’assurer du bien-être des petits humains. Avaient-ils pris leurs médicaments à temps? Qui avait besoin d’une prise de sang? L’ambiance de la fin de semaine était si différente de celle de la semaine. Il y avait plus de parents, moins de médecins. Il y avait aussi, à mes yeux, plus d’éclat de rire et moins de crises de larmes. Après avoir fait mon habituelle tournée, j’allai prendre la place d’une collègue qui surveillait dans un coin, la salle de jeu. C’était bruyant, mais c’était si vivant. Machinalement, je replaçais une mèche de cheveux. Je portais encore la perruque noire et longue que je m’étais achetée après le diagnostic. Six mois après la cessation de tous traitements, mes cheveux n’atteignaient même pas le six centimètres. Il fallait dire qu’on me les avaient rasés et injectées assez de médicaments pour que jamais je n’oublie. Je souriais doucement. Peu de gens savaient. Et je n’étais pas encore prête à l’enlever pour m’affirmer à ce point. Lentement, je me mis à aller jouer avec les enfants sur le petit terrain. C’était mieux. Ainsi, je pouvais plus parler avec mes patients et savoir ce qui allait. Si papa et maman étaient passés pour les voir. En faire rire certains.

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MessageSujet: Re: No Matter What [PV Denny Duquette]   No Matter What [PV Denny Duquette] Icon_minitimeLun 12 Mar - 6:02

Aujourd'hui allait être une belle journée, pour moi et les enfants! J'avais eu l'autorisation de me rendre en pédiatrie, après mes prises de sang et mon ECG quotidien. Enfin prêt, je m'étais vêtu en civil pour la cause, avais attrapé ma guitare acoustique et j'étais descendu en pédiatrie. Heureux de pouvoir remettre le sourire aux visages des enfants, je m'installai alors sur le petit tabouret de spectacle et commençai à inter-agir avec eux. Je leur posèrent des questions à savoir si ils allaient bien aujourd'hui, qu'est-ce qu'ils aimeraient entendre et tout comme chanson, et voila que je chantais maintenant des comptines adorables pour leur plus grand bonheur. Voulant me fondre dans le décor, je m'étais même mit un sombrero sur la tête, qui traînait dans le coffre non loin de moi, et faisais participer les enfants chaque leur tour pour chanter en choeur avec moi. J'aimais bien les entendre rire car ça me faisait sentir utile et m'aidait en même temps à garder le moral.

Cependant, en pleins milieu d'une chanson, je vis arriver une jolie jeune femme brune, vêtue d'un habit d'infirmière. Elle jouait avec les enfants et semblait bien les connaître. Je remarquai aussi que ce n'était pas ses vrais cheveux qu'elle avait sur la tête, mais une perruque. Avait-elle eu un cancer, elle aussi? Intrigué, je continuai tout de même à chanter puis je pris même une petite fille dans mes bras pour la mettre sur mes genoux en poursuivant mon spectacle. Ils s'étaient tous mit à taper dans leurs petites mains et à chanter avec moi. C'était assez drôle et touchant à voir, disons! J'en étais ravi et très fier.

C'est un peu plus tard que je décidai qu'il était temps de faire venir cette jolie damoiselle sur les planches avec moi. Serrant le micro d'une main, je dis alors «Les enfants, les enfants ...Voulez-vous m'apporter cette damoiselle, svp? Je sens qu'elle a envie de chanter, elle aussi!» puis, d'un sourire espiègle, je lui fis une grimace amusé lorsqu'elle se retournai vers moi, avec un air de chevreuil devant les phares d'une voiture. Il est vrai que je m'amusais beaucoup de la situation, en fait. Pauvre femme ...mais d'un autre côté, elle semblait quand même à l'aise avec les enfants, donc elle n'aurait peut-être pas autant de mal à chanter à mes côtés? De toute façon, à deux c'était toujours mieux! Lorsqu'elle arrivai à ma hauteur, je lui tendis un deuxième micro, le sourire aux lèvres et demandai d'une voix curieuse «Vous êtes prête?» tout en commençant à gratter ma guitare sur un air connu et entraînant pour les enfants. Les yeux brillants, je ne la quittai pas du regard une seule fois en chantant. Ce n'était toutefois pas intimidant. Juste que j'adorais avoir le contact avec les yeux lorsque je parlais ou chantait avec quelqu'un.
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MessageSujet: Re: No Matter What [PV Denny Duquette]   No Matter What [PV Denny Duquette] Icon_minitimeLun 2 Avr - 0:43

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« Lord that’s all I can hold on to...»

Jamais je n’aurais pensé me retrouvé dans un grand hôpital chic. Chez moi, dans le village où j’avais vu le jour, il n’y avait même pas d’hôpital. L’hôpital, c’était cette chose qui était si loin et que je n’avais jamais vu. J’avais rencontré les soins infirmiers par ma mère et par l’équithérapie plus que le milieu hospitalier. Pendant des années, au lieu de soigner des enfants qui souffraient d’un cancer ou de maladies génétiques, j’avais travaillé dans l’urgence du moment présent. J’avais soigné des cas de malnutrition grave, de choléra, de scorbut, de malaria… J’avais aussi assisté à des médecins pour réparer d’horribles blessures laissées par des pays en guerre… des blessures qui nécessairement laisseraient des marques sur des enfants. J’avais vu des horreurs. Pourtant, sauver des enfants avait une vision si réelle dans cet univers si dépourvu de toute cette richesse. Si ma mère n’était pas décédée, je serais encore en Haïti plutôt que d’être en train de sauver la vie de personnes qui grandissaient dans le même univers choyés que moi. Mon rôle était d’écouter mes patients. Je me considérais comme bénie de Dieu parce que j’avais la chance de pouvoir jouer avec de magnifiques jouets et de pouvoir rire avec des clients. Je venais de m’assoir à la table de la petite Lily. C’était probablement l’une de mes enfants soleil préférée. Elle avait beau être dans sa énième ronde de chimiothérapie, la fillette ne perdait jamais une gramme d’espoir. Ces dessins étaient toujours colorés de milles et une façon. Je tirais la petite chaise et je m’assis dessus en souriant. Un petit salut à la petite et je me tournais lentement à l’ensemble de la table. Ma main se tendit vers le pot de crayon cire. Lily me regarda, un sourire dans les yeux. J’avais un véritable plaisir à dessiner. Je rigolais à ce que les enfants disaient… L’après-midi aurait pu se passer entièrement comme ça sauf qu’une voix me tira.
Denny Duquette –Les enfants, les enfants ...Voulez-vous m'apporter cette damoiselle, svp? Je sens qu'elle a envie de chanter, elle aussi!
Je me tournais vers la voix. L’homme était assis à l’autre bout du local. Avec un micro. Et la foule d’enfant s’était tourné vers moi. Définitivement… ce n’était pas à quelqu’un d’autre que moi qu’il s’adressait. Qu’est-ce que je devais faire? Avant, avant je chantais... Mais j’avais toujours chanté dans une église ou sur le bord d’un feu. Je rougis doucement en baissant un peu les yeux. Je me levais à demi de la chaise en murmurant doucement.
Joy-Hannah F. Kennedy –Je n’ai pas chanté depuis des lustres vous savez monsieur?
Était-ce vraiment que de me défiler que de ne pas être prête? Peut-être bien que ce l’était très bien. Je n’avais plus cette habitude innée de chercher les caméras. Ce n’avait jamais été mon genre. J’avais toujours été un peu plus discrète.
Lily Mays –Mais Joy… tu venais avant chanter!
La voix de la petite Lily me fit sourire. Je venais d’être trahie par un de mes petits soleils. Il était vrai que pendant mon cancer j’avais parfois chanté ici. C’était ce que j’aimais beaucoup de cet hôpital Un petit sourire et je me levais pour de vrai.
Denny Duquette – Vous êtes prête?
J’avais doucement hocher la tête. Je connaissais l’air qu’il avait commencé à gratter sur sa guitare. C’était en quelque sorte un véritable exploit. Par contre, je ne m’étais pas échauffé. Un doux stresse m’envahissait. C’était plus intimidant qu’à mon souvenir que de chanter devant un plus vaste public. Je ne chantais plus dans mon église depuis des mois… et le public était comme cela… sauf qu’il était beaucoup plus jeune que celui auxquels je m’étais habitué.

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