∞ 1. Es-tu satisfait de ta vie actuelle? Te sens-tu heureux?

La vie est un cadeau en soit. Chaque vie mérite d’être vécut même si parfois elles nous apporte un lot de malchance il faut toujours sourire à la vie, le bonheur est éphémère mais on doit apprendre à l’apprécier. Pour répondre à la question je dirais que je suis une femme heureuse de vivre tout simplement. Chaque jour je crois en la vie, chaque jour je suis heureuse de me lever et de continuer à vivre. Bien que je sois seule, que je n'ai aucun mari ni enfant j'arrive à trouver satisfaction autrement dans mon travail ou dans ma détermination.


∞ 2. Si tu pouvais changer un ou plusieurs éléments dans ta vie, lequel/lesquels choisirais-tu?
La première chose que je changerai serait de ne pas être malade, de ne pas avoir cette p***** de maladie qui est entrain de me tuer à petit feu et que rien ni personne ne pourra jamais supprimer. La deuxième chose serait d'avoir la chance de retourner en Russie, de pouvoir revenir des années auparavant pour pouvoir continuer à travailler là bas. Si j'avais le pouvoir de revenir en arrière je le ferais. Mais vous voyez tout cela est impossible parce que malgré tout la vie défile et rien ni personne ne peut arrêter le temps qui passe

∞ 3. Aujourd'hui, on parle beaucoup de "repartir à zéro". Tu en penses quoi toi? Tu serais prêt à le faire?

Repartir à zéro. Oh mon dieu !! bien sur que j’aimerai, avoir un nouveau départ, une nouvelle vie, choisir un parcours différent. La vie est comme une croisée de plusieurs chemins. Un labyrinthe où nous devons chaque jour faire des choix et ces choix déterminent beaucoup de choses notamment notre vie mais aussi la personne que nous sommes. Par exemple si je n’avais pas fais des études médicale j’aurais certainement fait comme ma mère c’est à dire couturière. Mais j’ai été poussé dans une voie. Je pense que nous avons tous au fond de nous cette envie de repartir à zéro.

∞ 4. Finalement, si tu pouvais résumer ta vie en cinq mots, lesquels choisirais-tu?

Bénédiction, combat, détermination, joie, difficile, espoir.

Cher Journal, mon histoire n’est pas vraiment celle des contes de fée que nous pouvons raconter aux enfants avant qu’ils aillent dormir. Non mon histoire n’est même pas à raconter mais à toi je peux tout dire, toi qui pendant des années tu m’a permis de continuer à avancer quand tout allait mal. Toi qui a été mon confident dans les moments difficiles mais aussi dans les moments de joies. Tu te rappelles ? C’est il y a 42 ans que je vis le jour à Russie à Moscou. Je suis fille unique bien que j'aurais quand même aimé avoir un petit frère ou une petite soeur. Mes parents travaillaient en tant que couturier ils aimaient beaucoup leurs travails. Très vite j’ai appris à les aider pour pouvoir avoir de l’argent pour acheter de quoi manger eh oui on a jamais vraiment roulé sur l'or mais je n'ai jamais manqué de rien, j'allais à l'école, je mangeais à ma faim et je m'amusais comme tout les autres enfants quand j'avais du temps libre. C’est à l’âge de Trois ans que mes premiers ennuis commencèrent. Des problèmes pulmonaires, des encombrements qui me donnaient à chaque fois l’impression de me noyer à l’intérieur. Le nom de ses ennuis ? Ils répondaient au nom d’une maladie mais bien sur je l'appris que bien plus tard. à l'école j'aimais beaucoup la biologie et les sciences, se sont deux matières qui me passionnaient. C'est certainement cela qui me poussa à faire des études. Seulement en Russie se n'est pas facile d'avoir la chance de poursuivre des études et encore plus quand on descend d'une famille avec des revenus assez bas. Mais parents me poussèrent à travailler et a ne jamais abandonné. C'est par ce fait que je décrochai une bourse d'étude à l'âge de 19 ans. C'est après de longue réflexion que je décidai d'aller aux états Unis, à Seattle pour être précise dans le but de faire mes études. Je fis de mon mieux pour apprendre la langue et pour faire des études médicale. J'avais la vie qui me souriait jusqu'à ce que j'appris le véritable nom de mes ennuis de santé que j'avais depuis toute petite. Ce nom que j’appris à l’âge de vingt ans est « mucoviscidose ». Cette maladie détruit peu à peu les poumons mais aussi le foie, le pancréas. Cette maladie créé des carences en vitamine et des infections pulmonaire à répétition. Cependant bien que cette maladie soit là j’ai l’intention de me battre et c'est ce que je fais jour après jour. Les médecins disaient que j’allait mourir avant mes 25 ans mais regardez moi je suis toujours là et aujourd'hui j'ai 42 ans, je sais qu'un jou rla maladie va avoir raison de moi mais ce jour là n'est pas encore arrivé. Je sais que Travailler dans un hopital est assez risqué et considéré comme suicidaire par certaines personnes quand on a ma maladie mais pourtant je le fais, j'ai la rage de vivre, je n'abandonnerai pas la partie. Peu de personnes sont au courant mais je fais en sorte de ne pas mettre en danger la vie de mes patients c’est pour cette raison que j’ai choisis la neurochirurgie plus que la pneumologie. Cela fait six ans que je travailles en tant que titulaire en neurochirurgie au Seattle Grace. J’ai dus m’absenter un mois pour cause d’antibiotique en intraveineuse. J’ai pris des congés. Aujourd’hui je suis de retour. Pourrais-je continuer à cacher longtemps mes problèmes de santé ? Je ne sais pas on verra avec le temps. Bien que je sois assez sociable je ne cherche pas à avoir de relation sérieuse bien que je dois admettre qu'il m'arrive parfois de flirter. Pourquoi ? Je ne veux pas faire souffrir des personnes le jour où je partirais de cette terre. Tout comme j'ai arrêté de donner des nouvelles à mes parents depuis l'âge de mes vingt ans. Je me dis que par ce biais quand je mourrais ils auront moins peine car dans leurs têtes cela fait déjà plusieurs années que je ne suis plus là. J'ai peut être mal agis mais j'ai suivis mon instinct. Voilà je vais arrêter d'écrire. Je sais que tu attends toi mon journal que je continus mais ce soir je suis fatigué. Alors à bientôt pour de nouvelles lignes noircies sur le papier à l'encre noir.