Bonjour tout le monde! Je me présente. Je m'appelle Lennox Flynn Harlowe. Je suis né le 15/03/1981 à Denver, dans le Colorado. J'ai donc 31 ans ans, et je suis évidemment américain. Je travaille à l'hôpital depuis 9 ans et j'ai le poste de résident dans le service de Chirurgie cardio-thoracique.

De nature, je suis spotané, perfectionniste, réfléchi, impatient, ouvert d'esprit, cynique, indépendant, curieux...

Avec les patients, je suis compréhensif, strict, mais cool quand même, direct, mais en y mettant les formes, trop impliqué parfois, dévoué et présent, sans doute trop même...

« Tu n'as rien oublié ? Tes papiers ? Ton téléphone ? »
« Non, je crois que j'ai tout. Au pire, je reviendrais chercher ce qui me manque. »
« Bien sûr, tu seras toujours le bienvenue ici, tu le sais bien. Viens là, mon fils. »
Les deux hommes s'enlacent, à la fois pour se dire au revoir et pour se donner contenance. Le plus âgé recule et observe son fils, un léger sourire aux lèvres mais le regard emplit d'amertume et de tristesse.
« Ta mère aurait été si fière tu sais. »
« Je sais papa. Je sais. Je... J'dois y aller ou je vais rater mon vol. Je t'appelle bientôt. Au revoir papa. »
Ca faisait tout juste quelques mois qu'elles étaient parties. Sa mère et sa soeur, mortes dans un accident de voiture. Quelques jours plus tard, il apprenait qu'il avait décroché un poste d'interne à Seattle et il avait douté. Devait-il partir et laisser son père ? L'opportunité était grande, il le savait, le Seattle Grace était l'un des hôpitaux précurseurs dans le domaine de la chirurgie. Mais par ici, dans le Colorado, la famille c'est important, si ce n'est plus que tout le reste. Il ne voulait pas le laisser seul à devoir endurer un double deuil en solo. Bien sûr lui aussi était abattu par cet accident, mais depuis toujours il avait su gérer ses émotions, sans lui-même trop savoir comment il le faisait. Il encaissait, sans broncher.
Lennox a grandit ici, dans ces montagnes, dans une ville mais aux allures de campagne. Denver, Colorado. On apprend à endurer l'hiver rude, à faire confiance aux autres car l'entraide est essentielle. Même si bien sûr comme ailleurs, tout n'est pas toujours rose. Mais c'est par choix que ses parents, Glenn et Jamie, sont venus ici il y a des années, fuyant le tumulte d'une vie trépidante à Los Angeles. Lui était un avocat brillant, professeur à ses heures perdues. Elle une artiste, faisant des sculptures magnifiques. Ils auraient très bien pu restés donc dans leur grand appartement californien, mais en apprenant sa grossesse, Jamie préféra partir pour offrir une enfance plus "normale" à son enfant. Et voilà pourquoi Lennox voit le jour à Denver, un matin de printemps. Quatre ans plus tard, il sera rejoint par sa soeur, Jezabel. Une enfance comme beaucoup en ont rêvé, joyeuse, pleines de bons souvenirs. On ne va pas entrer dans les détails, mais rien de bien marquant ne va se passer dans sa vie jusqu'à ce qu'il entre à la fac.

« J'ai peur, Lennox. Je ne veux pas partir. »
« Je sais, chérie. Mais on va se battre, tu m'entends ? On va se battre et on va gagner. Ok ? »
« Ok. Je t'aime. »
« Moi aussi je t'aime. On s'en sortira. »
Mais la maladie a gagné quand même. Il s'est endormi contre elle ce soir là, sans savoir qu'en se réveillant, elle ne serait plus à ses côtés. Ils avaient dîné à leur restau préféré -même si ce n'était peut-être pas raisonnable-, but une bouteille de vine français au prix exorbitant, elle avait mis une belle robe... Ils fêtaient leur 2 ans de mariage. Ils s'étaient connus sur les bancs de la fac, en deuxième année. Choisis par hasard pour former un binôme pour un TP, ils ne se sont plus jamais quittés depuis... Un coup de foudre de plus vous me direz, et alors ? Ils se complétaient à merveille. Elle l'éternelle optimiste, lui le cynique. Elle la bordélique et lui le maniaque du rangement. Elle la fille un peu fleur bleue et lui le mec terre à terre. Chacun rendait l'autre meilleur. Et après plus d'un an de vie ensemble et quatre ans ensemble, il l'avait demandé en mariage. Cinq ans après leur rencontre, Hayden Jennings devenait donc officiellement Madame Harlowe. Elle était interne en pédiatrie et lui en cardio. Ce n'était pas toujours facile de se voir autant qu'ils le voulaient, mais dieu merci les salles de repos étaient là pour ça...
Puis les premiers signes sont apparus. Le souffle court, la fatigue musculaire sans raison apparente. Quand on est médecins, on est bien plus souvent qu'on ne le croit le premier à ne pas vouloir voir les symptômes là où ils sont. On sait, voila pourquoi on se dit que ça ne peut pas être ça, mais jamais il n'a été écrit quelque part qu'être médecin vous rendait invincible. Alors bien sûr, la maladie s'est installée, en catimini. Mais quand elle ne fut plus en mesure de pouvoir travailler correctement, il était déjà sans doute trop tard. Sa myocardiopathie avait déjà gagné du terrain. Et jamais auparavant Lennox ne s'était sentit aussi mal. S'il avait fait médecine, c'était pour sauver des vies. Et il se retrouvait incapable de pouvoir faire quoi que ce soit pour aider sa femme. De quoi le rendre dingue. Bien sûr, une greffe était la solution, mais l'un comme l'autre savait que l'attente pour un donneur compatible serait longue et le temps, c'était précisément ce qui jouait en leur défaveur. Ainsi donc, Lennox ne quittait presque plus l'hôpital. Travaillant d'arrache-pied pour rester fort, ne pas penser à sa femme qui se mourrait peu à peu, chez eux. Le soir il venait la voir, ou dès qu'il avait un moment à lui. Et enfin, un donneur était compatible. La famille avait signé les papiers et l'opération était programmée. Elle avait tenu bon jusque là, se montrant forte sans faiblir ou du moins sans le montrer. Mais lanuit juste avant l'opération... Elle était partie, sans qu'il puisse la faire revenir à elle. Il était si fatigué qu'il n'avait pas même remarqué qu'elle ne respirait plus. Et voilà comment à 27 ans, Lennox se retrouvait veuf... Joyeux anniversaire, Lennox. Il prit un an de congé sans solde, histoire de se remettre, de régler certaines choses... Tant pis pour son internat, ça attendrait.

« Merci pour les roses. »
« Hmm, de quoi tu parles au juste ? Quelles roses ? »
« Le bouquet, dans mon casier. C'était toi, pas vrai ? »
« Pourquoi j't'aurai offert des fleurs franchement ? Parce qu'on a pris un verre deux ou trois fois et parce que t'as cuvé sur mon canapé ? Tu crois encore aux contes de fées à ton âge Hendrix ? »
« Merci pour les roses Lennox. », lance la jeune femme avant de le serre contre elle pour le remercier, un sourire aux lèvres.
« Mais pas d'quoi... »
La fusion avait changé beaucoup de choses ces derniers temps. L'organisation de l'hôpital, les relations entre le personnel, la tension de la compétition entre résidents... Et pourtant, il l'aimait bien. Elle n'était pas comme toutes les autres, elle aussi avait un "passé", comme lui. Voilà peut-être pourquoi ils arrivaient tout de même à s'entendre malgré tout le reste. A bien des égards elle ressemblait beaucoup à Hayden, tant moralement que physiquement. Voilà justement pourquoi il était partagé entre l'envie de tenter sa chance et la peur de voir le passé se répéter à nouveau. Quand on perd ses proches, on devient méfiant, on fait tout pour s'épargner de souffrir à nouveau... Mais à vrai dire, depuis les bancs de la fac, il n'avait plus vraiment draguer ou flirter avec la gente féminine. Il n'avait connu en tout et pour tout que trois femmes dans sa vie, la troisième étant justement sa défunte femme. Autant dire qu'il était aussi expérimenté en la matière d'un ado encore pubère. Et la, même sa belle-gueule ne l'aidait pas, au contraire. Régulièrement, il se voyait courtiser mais il avait toujours décliner les propositions, plus parce qu'il ne voulait pas prendre le risque que ça marche que parce qu'il n'était pas intéressé. Mais avec elle, il était prêt à tenter le coup, sans savoir réellement pourquoi... Et il se dit même que peut-être, il parviendra à vraiment tourner la page. Et enfin retirer son alliance de son annulaire...

Même s'il est volontiers cynique, Lennox malgré tout ce qu'il a pu endurer au cours de sa vie n'est pas quelqu'un de faible, de pleurnichard. Ni même pessimiste. Bien sûr, il essaye toujours au mieux de se préserver, ce qui signifie souvent bosser comme un cinglé sans compter ses heures. Mais ça, pour un résident, c'est presque une évidence. Et même s'il a le sens de la répartie bien aiguisé, il n'en reste pas moins quelqu'un qu'on apprécie, tant pour son dévouement que pour sa force de caractère. Il s'entend bien avec ses patients en règle générale, il est sociable et très à l'écoute, ce qui facilite les choses c'est vrai. Il sait aussi très bien faire la part des choses, il sait être l'ami quand il le faut et le médecin quand il y en a besoin. Illustrant un peu l'adage d'une main de fer dans un gant de velours.
Avec sa belle gueule, il a l'habitude d'entendre certains clichés à son sujet, d'ailleurs beaucoup le croit plein de frics parce que son père a gagné pas mal de gros procès dans le passé et amasser pas mal d'argent. Oui, ça à payer ses études, il le remerciera toujours pour ça, mais au-delà de ça, Lennox s'en ai toujours sortit sans son aide. C'est bien l'une des rares choses personnelles qu'il ne rechigne pas à évoquer. Sa vie privée, en revanche, il a plus de mal. Et ceux qui ont tentés d'en savoir plus sur son passé s'en mordent encore les doigts car ils se sont toujours heurtés à un mur... Il n'aime pas en parler c'est tout. Parce qu'il juge que personne n'a besoin de savoir ce qu'il a vécu dans le passé pour le juger capable d'être médecin ou pas. Pour lui le mérite devrait toujours primer sur le reste.
Drôle malgré tout, il aime faire rire les autres, surtout avec ses remarques à la noix. Généreux, on sait qu'on peut compter sur lui en cas de problème. Spontané de nature, il va naturellement vers les autres, même si oui, il a bien sûr parfois un peu de mal à se lier réellement avec les autres -circonstances atténuantes oblige-. Franc, il ne tourne pas autour du pot trois heures, que ce soit avec ses patients ou ses collègues. Ce qui parfois le fait passé pour un type ambitieux ou hautain. Mais quand on apprend à bien le connaître on découvre que ce n'est pas le cas. Chez lui c'est juste une preuve de respect puisqu'il considère que s'il respecte quelqu'un, il se doit d'être franc avec lui, même si cela doit entraîner des conséquences pas toujours agréables.
En bref, Lennox est quelqu'un de simple, pas matérialiste pour un sou. Il aime la nature et prendre l'air et la neige. Bosseur et dévoué, on voit que son métier le passionne. Bien sûr, derrière la carapace, il y a quelques failles, mais grosso merdo, il s'en sort bien. Un peu vieux jeu sur les bords, il aime à penser qu'être galant devrait être un truc naturel chez les hommes mais bon... Personne n'est parfait pas vrai ?

Prénom/Pseudo ☞ Dee.
Age ☞ 26 ans.
Comment as-tu découvert le forum? ☞ Par Denny.
Mon personnage est ☞ tout droit sortit de ma tête
L'avatar que j'utilise est ☞ Jesse Spencer.
Ma fiche est ☞ Terminée
Quel est votre docteur préféré ? ☞ Ma petite chérie c'est Cristina, je l'adore tout simplement parce qu'elle est unique. Sinon ma déesse c'est Callie. Pour ces messieurs, la palme revient à Hunt (aaa).